Manifeste pour une IA bizarre : et si le bug devenait la beauté ?

2025-04-14_08h17_58

Et si le bug était la beauté ? Plaidoyer pour une IA bizarre et joyeusement inutile

Contre la perfection lisse des IA, un manifeste surréaliste défend le glitch, l’absurde, et le droit de l’algorithme à rater — pour mieux nous surprendre.

Manifeste pour une IA bizarre : et si le bug devenait la beauté ?

Et si l’IA n’avait pas besoin d’être parfaite ? Pas toujours cohérente, ni utile, ni performante… mais juste étrange ?

C’est le pari joyeusement surréaliste de ce manifeste en faveur d’une intelligence artificielle décalée, libre, absurde — une IA qui n’optimise rien, mais qui grince, rate, éclabousse, fait glousser. Une IA qui emprunte autant à David Lynch qu’à Salvador Dalí, qui préfère le bug à la précision, le glitch à la norme, le rire à la productivité.

Pourquoi ? Parce que dans un monde saturé d’images lisses et de voix calibrées, c’est dans la faille que surgit la surprise. Parce que trop de promesses de “qualité” finissent par anesthésier le regard. Et parce que, comme le disait Jobs : “Here’s to the crazy ones.”

Le KIF salue cette approche comme un souffle nécessaire. Car la vraie créativité ne se mesure pas à l'efficacité, mais à sa capacité à dérégler nos attentes.

Et si, au lieu de craindre les dérives de l’IA, on cultivait ses déviations ? Et si c’était là, dans cette marge joyeuse et dissonante, qu’on retrouvait un peu d’humanité ?

Merci à Alexandre Teodoresco pour cette claque salutaire : non, l’IA ne doit pas seulement servir les grands modèles de fondation. Elle peut aussi devenir un carnaval, un théâtre, un poème.