Ghibli, IA & propriété intellectuelle : la magie a-t-elle un prix ?

Ghibli x OpenAI : inspiration ou appropriation ? Le style a-t-il un prix ?
Quand la magie de Ghibli devient un filtre IA, une question s’impose : peut-on copier un style sans trahir son âme ni rémunérer ses créateurs ?
Ghibli, IA & propriété intellectuelle : la magie a-t-elle un prix ?
Transformer sa photo en image “façon Ghibli” grâce à OpenAI ? Bluffant pour les fans, troublant pour les juristes.
Dans un épisode récent du podcast Techmeme Ride Home, Rob Rosenberg, ex-conseiller juridique de Showtime, démonte les failles d’un système où la fascination esthétique frôle l’appropriation commerciale.
Ce que soulève l’affaire OpenAI x Ghibli : • Le flou du "fair use" : l’argument du “travail transformatif” ne tient pas quand on copie un style identifiable à des fins commerciales. • Le branding artistique en jeu : dire “Ghibli style”, ce n’est pas faire de l’anime. C’est invoquer une marque, une grammaire visuelle protégée — et ça change tout juridiquement. • L’absence de redistribution : les modèles d’IA générative sont souvent bâtis sur des œuvres non rémunérées. Où sont les droits ? Où est la reconnaissance ?
La solution de Rosenberg ? ➡️ Créer une licence légale pour les IA, sur le modèle des sociétés de gestion collective (SACEM, BMI…). Simple, traçable, juste. Pour que les créateurs ne soient plus les variables d’ajustement de la révolution IA.
Au KIF – KnowledgeIMMERSIVEForum, on soutient une innovation qui ne sacrifie pas la justice sur l’autel de la performance. L’avenir ne se résume pas à des algorithmes brillants. Il se construit aussi avec des droits clairs, des règles équitables, et une vraie reconnaissance de la création humaine.
Car la magie de Ghibli ne tient pas à un style. Elle tient à une vision, un imaginaire, une âme. Et ça, aucune IA ne devrait s’en emparer sans contrepartie.